5 réponses à donner au comptoir sur la contraception d’urgence

5 réponses à donner au comptoir sur la contraception d’urgence

La Rédaction • le 29 janvier 2021

De nombreux moyens de contraception existent afin d’éviter une grossesse. Toutefois, un rapport sexuel non protégé ne signifie pas nécessairement qu’il y a un désir de grossesse. Dans ce cas, ou en cas de doute sur l’efficacité du moyen de contraception utilisé, l’individu peut se tourner vers la contraception d’urgence.

 

Les contraceptions d’urgence sont disponibles en pharmacie et accessibles rapidement. Elles ne permettent pas d’interrompre une grossesse en cours, mais d’empêcher la fécondation qui y mène.

 

Quels sont les différents types de contraceptions d’urgence ?

Il existe deux types de contraception d’urgence.

Le premier, le plus connu, est également appelé pilule du lendemain. Il s’agit d’une pilule hormonale qui bloque ou retarde l’ovulation. Cette pilule peut être au lévonorgestrel ou à l’ulipristal acétate. La première vise à épaissir la glaire cervicale afin d’empêcher le passage des spermatozoïdes et une nidation potentielle, tandis que la seconde bloque l’ovulation.

Le deuxième type de contraception est le stérilet en cuivre, un dispositif intra-utérin. Il s’agit du dispositif le plus efficace puisqu’il est spermicide, c’est-à-dire qu’il rend les spermatozoïdes inactifs. Toutefois, il s’agit d’une méthode plus longue à mettre en place, puisqu’elle nécessite plusieurs rendez-vous. Un premier, chez un gynécologue ou une sage-femme, est effectué afin de rédiger l’ordonnance et de s’assurer de l’absence de contre-indications. Après avoir récupéré le stérilet en pharmacie, il faut retourner chez le spécialiste de santé afin de poser le dispositif de contraception. Ce dernier peut ensuite devenir le nouveau moyen de contraception régulier.

 

Quel est son coût ?

La pilule contraceptive est gratuite pour les mineures. Les étudiantes peuvent se la procurer gratuitement, quel que soit leur âge, dans un service universitaire de médecine préventive et de prévention de la santé (SUMPSS). Elle est remboursée aux adultes dans le cas où elle a été prescrite sur ordonnance.  Lorsqu’elle n’a pas été prescrite, son coût est entre 3 et 7€ pour la pilule au lévonorgestrel, et de moins de 20€ pour celle à l’ulipristal acétate.

Le stérilet en cuivre coûte en moyenne trente euros, et est pris en charge à 65% par l’Assurance Maladie. Cela revient donc à une dizaine d’euros pour l’individu.

 

Quel est le délai après un rapport pour que la contraception d’urgence soit efficace ?

La pilule au lévonorgestrel doit être prise dans les trois jours suivant le rapport. Celle à l’ulipristal acétate peut être prise dans les cinq jours suivant le rapport non protégé.

La difficulté liée au stérilet en cuivre en tant que contraception d’urgence est due au court délai laissé pour sa pose. En effet, afin qu’il soit efficace pour prévenir la grossesse, il faut qu’il soit mis en place dans les cinq jours suivant le rapport non protégé. Cela signifie que les différentes étapes doivent être effectuées dans ce court laps de temps.

 

Y’a-t-il un nombre de prises à ne pas dépasser ?

Il est déconseillé de prendre plusieurs pilules contraceptives dans un même cycle menstruel. N’étant pas efficace à 100%, il reste préférable de minimiser son utilisation et d’avoir une contraception régulière.

Le stérilet en cuivre se pose en moyenne une fois tous les cinq ans. Cela dépend toutefois des stérilets posés.

Quels sont les effets secondaires de la contraception d’urgence ?

Dans de rares cas, il est possible de présenter des saignements légers, nausées, maux de tête ou de ventre après la prise de la pilule contraceptive d’urgence.

Le stérilet peut parfois s’accompagner d’effets indésirables, tels que des pertes de sang légères et un bas ventre douloureux durant les premiers jours suivant la pose. Les premiers mois, il peut également influer sur la durée des règles et leur abondance.

 

Afin de maximiser l’efficacité de la contraception d’urgence, il faut la prendre le plus tôt possible après le rapport sexuel non protégé.

 

Source : https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/contraception-urgence/comprendre-contraception-urgence

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