Canicule : mesures de prévention adaptées au contexte épidémique

Depuis le 1er juin et jusqu’au 15 septembre en France, le plan canicule est mis en place. Face à la crise sanitaire, les gestes barrières doivent être conservés, c’est pourquoi Santé publique France propose des mesures et des outils adaptés au contexte actuel.

Identifier le risque liés à la chaleur et savoir réagir

La chaleur a un impact rapide sur la santé des individus et en particulier sur celle des plus fragiles. Chaque année, les symptômes de coup de chaleur ou hyperthermie, déshydratation et hyponatrémie sont fréquents, et peuvent conduire à des conséquences graves voir entraîner le décès.

En cas de symptôme, il est important de savoir comment réagir et de consulter un médecin. Les personnes les plus fragiles peuvent voir leur état de santé se dégrader rapidement et nécessitent une prise en charge rapide et des soins urgents. Pour cela, voici les symptômes potentiels que rappelle Santé publique France :

• « Coup de chaleur » ou hyperthermie : température corporelle > 37°C, peau chaude, malaise, nausée, étourdissement, trouble de l’élocution ou encore confusion. Dans la majorité des cas cela touche les nouveau-nés, les enfants ou les adultes très exposés à la chaleur.
• Déshydratation : consommation d’eau insuffisante. Les personnes âgées sont les plus concernées par ce risque.
• Hyponatrémie : consommation d’eau trop importante conduisant à un désordre hydro-électrolytique, nausées, vomissement, dégoût de l’eau, asthénie ou encore céphalées. Les personnes âgées sont les plus concernées par ce risque, en particulier en cas d’une alimentation non variée.

Covid-19 et canicule : comment procéder ?

D’un plan sanitaire, lors de l’utilisation de la climatisation, il est vivement recommandé de respecter la maintenance des filtres et de mettre en place le plus performance possible. L’utilisation de ventilateurs dans les espaces collectifs est contre-indiquée, même si les personnes portent un masque. Seule l’utilisation individuelle est autorisée, mais doit être stoppée dès qu’un autre individu entre dans cette pièce.

La prise en charge des personnes symptomatiques est maintenue et aucune forme d’automédication ne doit être réalisée. En effet, en cas de forte chaleur et de fièvre, même la prise de paracétamol doit être validée par le médecin. De plus, en cas de forte chaleur, les mesures barrières continuent de s’appliquer.

Sources : Santé publique France, SFGG