L’enjeu actuel des gels hydroalcooliques
En pharmacie, en grande surface, sur internet et dans les hôpitaux, les gels hydroalcooliques sont en rupture de stock. Pour réagir, l’OMS a donné une recette efficace destinée aux professionnels de santé et de nombreuses entreprises se portent volontaires pour subvenir aux besoins.
Les gels hydroalcooliques
Le Covid-19 continue de gagner du terrain, et pour faire face au risque d’épidémie, il est recommandé de se laver les mains plusieurs fois par jour avec de l’eau savonneuse ou du gel hydroalcoolique. Ce gel permet d’éliminer sans eau les bactéries, les virus et les champignons qui pourraient transiter par la peau.
Ces flacons sont en rupture de stock, ce qui a conduit les internautes à proposer des recettes à faire soi-même. Mais attention à ces recettes artisanales, l’OMS recommande de suivre la recette disponible et validée par l’organisation.
Victime de leur succès, les gels hydroalcooliques sont indisponibles dans de nombreuses pharmacies françaises et ces dernières sont autorisées à en fabriquer exceptionnellement suite à la publication d’un arrêté.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) donne une recette pour fabriquer un gel hydroalcoolique. N’essayez toutefois pas de le faire vous-même, l’OMS précise qu’il s’agit d’un guide de préparation destiné aux professionnels de la pharmacie #AFP pic.twitter.com/3TWBwe4lEY
— Agence France-Presse (@afpfr) March 6, 2020
Éviter la spéculation des gels hydroalcooliques
Afin d’éviter la spéculation sur l’épidémie ce coronavirus, un décret a été publié le 6 mars 2020. Il permet l’encadrement du prix des gels hydroalcooliques. En effet, jusqu’au 31 mai, le plafond pour un gel hydroalcoolique de 50 mL est de 2 euros, 3 euros pour un flacon de 100 mL, 5 euros pour 300 mL, et un plafond de 15 euros le litre. Le suivi de cette nouvelle mesure sera assuré par la répression des fraudes.
Une mobilisation des entreprises…
Certaines entreprises se mobilisent face aux ruptures de stock de certains produits indispensables pour lutter contre la propagation du coronavirus. C’est le cas du groupe LVMH qui a commencé à produire du gel hydroalcoolique pour le distribuer aux hôpitaux, ou encore Hermès, qui suite à la fermeture de ses sites de production en France, « réfléchit à la possibilité de les utiliser pour produire du gel hydroalcoolique ».
Sources : France 3 régions, Huffingtonpost, Le point, Les Echos, Challenges